LES PREMIERS TEMPS DE L'EGYPTE |
Solon (640 à 558 avant JC), homme d'Etat Athénien figurant au nombre des Sept Sages de la Grèce antique, était l'ancêtre de Platon. Dans les fameux dialogues du Critias et du Timée, Platon décrit l'Atlantide et dit que ces informations lui ont été transmises par son ancêtre Solon qui vivait à Athènes plusieurs générations auparavant. Solon tenait ses informations d'un prêtre de Saïs en Egypte, qui lui-même savait qu'elles dataient d'un temps très ancien (le « Zep Tepi » ou « Premier Temps d'Horus »). Sur les mêmes bases, Platon décrivait l'effondrement de l'Atlantide et en donnait la date : environ 9000 ans avant Solon, soit environ 11500 ans avant notre ère. Les Grecs et les Romains étaient évidemment beaucoup plus proches que nous des anciens égyptiens. Ils considéraient les pharaons et leurs prêtres comme les gardiens d'archives issues d'un passé très ancien, le « Premier Temps d'Horus ». Le législateur Solon, le savant Pythagore ou l'historien Hérodote ont certainement vu et étudié ces archives dans la ville sainte d'Héliopolis, située à une quinzaine de kilomètres au Nord-Est des pyramides du plateau de Gizeh. Les propos de Platon sont d'ailleurs un bon exemple de ce que les grecs de l'époque pensaient de l'Egypte antique : Ces inscriptions, dont parle Platon, existent à Denderah, à Edfou, et à Abydos. Ce sont les « textes de fondation » qui se trouvent sur les murs de ces temples. Dans le temple d'Edfou, situé à mi-chemin entre Louxor et Assouan, ces inscriptions font plusieurs fois référence au « Premier Temps ». Consacrées à la cosmogonie, elles comprennent une « histoire mythique » complète de l'Egypte qui embarrasse beaucoup les égyptologues. Les « Suivants d'Horus » y sont décrits comme les conservateurs et les dispensateurs du savoir à travers les âges. Le temple de Dendérah, situé au nord d'Edfou, s'orne aussi de textes de fondation, selon lesquels le « grand plan » suivi par ses architectes était écrit en écritures anciennes datant des « Suivants d'Horus ». |