LES PAPYRUS EGYPTIENS

Le papyrus a servi, en Égypte, de support de l'écriture à partir de 2500 avant J.C. Il constitua un support léger, maniable, idéal pour les textes administratifs, les comptes, les lettres, les textes juridiques ou médicaux. Il entraîna l'apparition d'une écriture cursive, « l'écriture hiératique », dérivée de l'hiéroglyphique. À la suite des Égyptiens, les Grecs et les Romains l'utilisèrent, sous le nom de « papier égyptien ». En Occident, le papyrus fut remplacé par le parchemin à partir du 8ème siècle.

Le papyrus de l'Egyptien Ipuwer, conservé au Musée de Leiden en Hollande sous la référence 344, est écrit en cursive égyptienne antique, ou écriture hiératique, une écriture dérivée des hiéroglyphes sculptés dans les monuments de l'Egypte antique. Découvert près de Memphis, en Egypte, au début du 19ème siècle, il a été traduit en 1909 par l'égyptologue anglais, Sir Alan Henderson Gardiner, spécialiste de l'écriture hiératique.

Sir Alan Henderson Gardiner, égyptologue anglais (1879-1963).

Il étudie les lettres classiques, l'hébreu et l'arabe et publie son premier article à quinze ans. Il apprend l'égyptologie avec Griffith à Londres et Maspero à Paris. Il effectue quelque brefs séjours en Égypte. De 1912 à 1914, il est lecteur en égyptologie à l'université de Manchester, puis il professe à l'université de Chicago de 1924 à 1934. Il s'était spécialisé dans les questions de philologie, les textes hiératique sur papyri et ostraca.